Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Facebook
  • Google+
  • Crée ton blog

groupeaider-aider-cap48

Photo de groupeaider-aider-cap48
  • Suivre
  • Voir son profil
  • Plus d'actions ▼
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog
  • Choisir cet habillage
“ je ne passe que pour les annivaissaire ” - mercredi 17 janvier 2018 02:12
5 kiffs

Statistiques

  • 1 538 Kiffs
  • 326 Coms

19 honneurs

  • Paparazzi
  • Amis 500
  • Anniv' 2 ans
  • Écolo
  • Grand Ouvrier

366 tags

  • beasan2 fête aujourd'hui ses 53 ans
  • blog interdit au mineurs d age
  • Le-Bieber a fêté ses 21 ans le 05/04/2018
  • Message honteux reçu par la plus par de mais pseudos
  • pense à lui offrir un cadeau.Aujourd'hui à 07:50
  • pense à lui offrir un cadeau.Aujourd'hui à 09:08
  • pense à lui offrir un cadeau.Aujourd'hui à 09:45
  • pense à lui offrir un cadeau.Dimanche 30 mars 2018 09:45
  • pense à lui offrir un cadeau.Hier à 20:10
  • pense à lui offrir un cadeau.Hier à 21:19
  • pense à lui offrir un cadeau.Hier à 22:18
  • pense à lui offrir un cadeau.vedredi 06 avril 2018 2018 10:28
  • pense à lui offrir un cadeau.vedredi 06 avril 2018 2018 20:10
  • Romeo Santos - No Tiene la Culpa
  • sexe
  • Si vous accepter ce blog répandes as l'intro
  • Stefan170 a fêté ses 30 ans le 23/03/2018
  • TheVoice-virtuelgame a fêté ses 21 ans le 23/03/2018
  • xx88 fête aujourd'hui ses 44 ans
  • yoan-33400 a fêté ses 23 ans le 05/04/2018

2 297 archives

  • Hommage as mémère ma chatte déjà 40 semaine demain que tu es partie mémère Hommage as mémère une de mais chatte décède
  • encore une coupure de net se soir
  • encore une coupure de net se soir
  • Tu as obtenu l'honneur Amis 500Hier à 08:22
  • Félicitations groupeaider-aider-cap48 !

528 fans

  • Gay-Tunisia-69
  • bronzai1985
  • lhcen16
  • joebigpower
  • Nokikoba

1 398 sources

  • JenniferLawrence
  • jonathan92izi
  • Raizenka
  • olivier08
  • luffy-et-robine

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de groupeaider-aider-cap48

4 articles taggés sexe

Rechercher tous les articles taggés sexe

Regrets de plage

Regrets de plage
Regrets de plageRegrets de plageRegrets de plage
Regrets de plageRegrets de plage

 


Regrets de plage
Publié le 13 novembre 2014 par argoul

Regrets de plage

C'était le bon temps, la plage ! Enfants et adolescents de tous les sexes s'y exhibaient libres. Ils faisaient ce qu'ils voulaient, en général jouer avant de déjeuner, puis jouer avant de goûter, et jouer avant de dîner. Et encore après


Regrets de plage


Voir comment sont les autres était un attrait : poitrine et arrière-train des filles, épaules et abdominaux des garçons. Mais pas à tout âge, petits garçons et petites filles plongent de concert sans se demander de quel sexe est l'autre.


Regrets de plage


Se promener presque nu était un grand plaisir. En slip dans la ville, après le bain, était admis. Parfois un sein nu sur deux pour les belles filles


Regrets de plage



Les fratries se retrouvaient sur le sable à se mesurer au ballon. La coupe du monde venait d'expirer et chaque bande de gamins rejouait les matchs.



Regrets de plage



Regrets de plage

Regrets de plage

C'était le bon temps, la plage ! Enfants et adolescents de tous les sexes s'y exhibaient libres. Ils faisaient ce qu'ils voulaient, en général jouer avant de déjeuner, puis jouer avant de goûter, e...

via : argoul.com




C'était le bon temps, la plage ! Enfants et adolescents de tous les sexes s'y exhibaient libres. Ils faisaient ce qu'ils voulaient, en général jouer avant de déjeuner, puis jouer avant de goûter, e...



Tags : Regrets de plage, Catégories : Italie | Tags: abdominaux, adolescents, arrière-train, automne, école, épaules, été, bain, ballon, bande, coupe du monde, enfants, famille, filles, fratries, gamins, garçons, jouer, libres, nu, plage, poitrine, sable, sein, sexe, slip, vêtements
​ 3 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.82.52.91) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 23 février 2015 09:58

Modifié le lundi 23 février 2015 10:15

Martin Amis, Réussir

Martin Amis, Réussir
Martin Amis, RéussirMartin Amis, RéussirMartin Amis, Réussir

 


Martin Amis, Réussir
Publié le 4 septembre 2014 par argoul


Martin Amis, Réussir


Il n'avait pas 30 ans, l'écrivain, lorsqu'il a réussi ce roman. Il évoque certes ces années 1970 disparues oùalcool, drogue et sexe étaient les plaisirs à la mode – avec le rock'n roll. Mais « la crise » était déjà établie (montrant que ce n'était pas une crise mais un changement de monde). Londres en était déjà aux restructurations, aux « nègres » et aux quartiers de plus en plus mal famés. Dans ce décor, deux frères cohabitent, Gregory Riding et Terence Service, nés à un jour près, l'un dans une famille de la haute, l'autre chez les ouvriers. Terry a été élevé avec Gregory dès l'âge de 9 ans, après que son père ait tué sa mère, puis sa s½ur ; Gregory n'a jamais admis de n'être plus le fils unique, beau et choyé.
Tout commence donc par le vilain petit canard dans la portée Riding. Gregory élancé, musclé, élégant dès l'âge de dix ans déjà – et l'autre, Terry, tassé, laid, mal fagoté depuis toujours. Tout réussit à Gregory, il câline sa s½ur Ursula durant l'enfance, s'amusant tout nu dans une île du lac et dans le lit le soir – à caresser et sucer mais pasbaiser. Il ne fait pas d'études, tout lui étant dû, sa prestance attirant les femmes aussi bien que les hommes. Il travaille dans une galerie d'art où les propriétaires, d'âge très mûr, voudraient bien baiser avec lui tous les deux. Tout foire avec Terry, il a du mal à baiser les filles, aucune ne lui redemande, il travaille comme vendeur sans qualifications dans une société commerciale qui envisage de licencier.
Chacun se raconte à tour de rôle, en chapitres alternés, avec le langage de tous les jours. Le lecteur est vite captivé par le lumineux Gregory, pris de pitié pour le looser Terry. Et puis, par petites touches, le maquillage fond, la façade se lézarde, la vérité se fait jour. Gregory n'est plus si jeune, ni assuré de son avenir ; sa s½ur déprime, ne baise plus, choisit Terry ; son boulot est insipide, ses partenaires sexuels de plus en plus vulgaires, violents, rassis. Terry se voit au contraire valorisé, une Jan secrétaire envisage de frayer avec lui, le syndicat s'intéresse à son poste dans l'entreprise, l'argent rentre, Ursula trouve auprès de lui une épaule secourable. C'est que Gregory est imbu de lui-même et égoïste, trop gâté durant l'enfance ; et que Terry a appris à encaisser, tout en restant humain. Pas le genre à subir « qui vous prend votre argent, votre corps, votre temps, mais qui ne vous prend jamais en compte, vous » p.33. Gregory baise mécanique, avec Miranda ou Adrian, il n'aime pas. Même sa s½ur, amie et amante d'enfance, n'est plus pour lui qu'un amusement.
« Qu'est-ce qui t'a changé ? » se demande Terry de Gregory. « Il s'est passé quelque chose. Quelque chose qui t'a volé ta sensibilité, ta tendresse, ton c½ur, et qui t'a transformé en ce pauvre petit paquet de mépris, d'arrogance et de préjugés pour lequel tu te fais désormais passer » p.151. « Te voilà donc, Terence : je comprends ton passé, tes drames, tes craintes. Mais ce passé ne t'est plus d'aucun secours, ni à toi ni à quiconque : ce n'est rien qu'un obstacle (...) C'est pour cela que tu n'as pas d'amis ni personne pour te protéger ; c'est pour cela que tu ne réussiras jamais dans ton travail ni dans tout ce que tu pourras entreprendre » p.167. Mais chacun voit-il l'autre en vérité ? L'enfance lumineuse prépare-t-elle la responsabilité libre de l'adulte ? Les drames enfantins préparent-ils à l'inverse la névrose et la déchéance adulte ?


Martin Amis, Réussir
Martin Amis, Réussir
Martin Amis, Réussir




Non pas, démontre avec brio l'auteur. Trop gâté, Gregory reste immature ; abîmé, Terry est résilient. « Hautain, vaniteux, précieux, méprisant, arrogant, superficiel, corrompu, prétentieux, pédé – etinsensible, par-dessus tout insensible », s'avoue Gregory p.286. Mais Terry sait s'adapter : « Les voyous sont en train de gagner. Et Terence, naturellement, se débrouille bien » p.317. Être beau et génétiquement aristocrate ne suffit plus dans l'ex-empire britannique : il faut savoir se débrouiller. Et Gregory ne sait pas, puisque tout lui a toujours été dû. Il est tonto – idiot en espagnol – mot à la mode à l'époque, que l'auteur répète à satiété tout au long du roman. Martin Amis contraste a l'envi ses personnages pour se moquer de la société de son époque, où les classes sociales sont encore opérantes dans l'imaginaire – mais de moins en moins dans la réalité. Mieux vaut être « cadre moyen issu des couches inférieures et muni d'un diplôme supérieur » qu'issu des couches supérieures sans aucun diplôme efficace.
La construction en duel alterné des personnages, chacun défendant sa vision de l'autre, de leur vie commune et de leur société, est puissante. Le lecteur s'y laisser attraper comme dans une toile. Surtout qu'après le maquillage, chacun se dévoile un peu plus, moins réussi dans le vrai qu'il ne le dit en premier. Tout comme aujourd'hui sur Facebook, les posteurs ont tendance à embellir ce qui leur arrive – au détriment de la réalité. Terry a perdu sa s½ur puis son père durant l'enfance ; Gregory va perdre sa s½ur, puis son père, à l'âge adulte. Des deux faux frères, l'un a mal commencé et bien fini ; l'autre accomplit le chemin inverse.
J'ai beaucoup aimé ce livre, plus philosophique qu'il en a l'air. La vanité de la forme et l'inanité de la baise – typiques des années post-68 – ne rendent pas heureux. Cette fausse « libération » est une contrainte de groupe sur les comportements individuels : il « faut » apparaître toujours en forme, jeune et frais ; il « faut » baiser avec tous et à tout moment selon le désir. Mais la vanité de la classe sociale supérieure et l'inanité de la génétique – typique des années avant 68 – ne fonctionnent plus. Être « né » ne suffit plus à assurer son avenir, encore faut-il acquérir des compétences autres que sociales, un vrai métier autre que de relations, un savoir-être autre que la superficialité mondaine.
Depuis 1978, date de parution du livre, le monde n'a cessé de changer – pour le pire. Terry y est plus adapté que Gregory, et pourtant, le lecteur ne peut s'empêcher d'avoir un faible pour Gregory – comme probablement l'auteur. Le monde adulte est laid, mais combien belle était l'enfance... La réussite n'est-elle vraiment que sociale ?
Martin Amis, Réussir (Success), 1978, Folio 2003, 387 pages, ¤7.51
Share this:


Martin Amis, Réussir

Martin Amis, Réussir

Il n’avait pas 30 ans, l’écrivain, lorsqu’il a réussi ce roman. Il évoque certes ces années 1970 disparues où alcool, drogue et sexe étaient les plaisirs à la mode – avec le rock’n roll. Mais « la ...

via : argoul.com




Sur le même thème
Argoul.com a un an !Dans "Non classé"
Didier Lett, Frères et s½ursDans "Livres"
Martin Amis, Poupées crevéesDans "Livres

Tags : Martin Amis, Réussir, Catégories : Livres | Tags: alcool, années 1970, égoîste, baiser, boulot, caresser, classes sociales, contrainte, crise, débrouillard, diplômé, encaisser, enfance, facebook, forme, frères, gâté, idiot, immature, insensible, laid, londres, looser, maquillage, muscle, nègres, névose, pédé, post-68, prétentieux, résilient, roman, sexe, soeur, sucer, tonto, tout nu, vanité, voyous
​ 5 | 1 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.82.52.91) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 23 février 2015 10:48

Serguei Bolmat, Les enfants de Saint-Pétersbourg

Serguei Bolmat, Les enfants de Saint-Pétersbourg
Serguei Bolmat, Les enfants de Saint-Pétersbourg

 


Serguei Bolmat, Les enfants de Saint-Pétersbourg
Publié le 22 avril 2014 par argoul


Serguei Bolmat, Les enfants de Saint-Pétersbourg


Peintre et décorateur de cinéma né en 1960 à Saint-Pétersbourg, Sergueï Bolmat s'est mis à écrire, des scénarios d'abord et puis deux romans. Les enfants de Saint-Pétersbourg est son deuxième, paru en l'an 2000. Il parle de la Russie d'aujourd'hui, de sa jeunesse à lui dans ce nouveau siècle – il avait dix ans à la chute de l'URSS.
Et nous voici découvrant les Russes qui découvrent l'underground, le style Ginsberg années 60 revu Charlie Hebdo années 70. La jeunesse aurait-elle été conservée sous naphtaline par les caciques embaumés de feue l'URSS ? Aurait-elle une génération de retard ? Sans aucun doute dans le style de ce roman déjanté. Le décor, lui est authentiquement contemporain, montrant Saint-Pétersbourg 2000, la ville la plus européenne de l'ex-empire livrée, comme le reste de l'Union, au démantèlement de tous les monopoles, à la chute de tout droit, à l'aversion envers tout ordre et toute autorité. C'est le Far West sans la naïveté, Mai 68 plus la féodalité, l'imitation du pire de cet Occident rêvé : fric et force.
L'auteur vous plante deux vieux ex-apparatchiks de la cinquantaine, reconvertis dans « les affaires ». Ils se retrouvent en butte à l'inévitable racket dès que l'entreprise marche un tant soit peu : la mafia a remplacé le fisc, aussi gourmande mais moins facile à gruger. Selon la loi du plus fort en vogue dans le Saint-Pé 2000, aucun scrupule : il faut tuer les tueurs avant que ceux-ci ne vous tuent. Pour cela, rien de plus facile, certains numéros de mobiles circulent, sous le manteau, qui se porte long et longtemps durant les hivers russes. Las ! Le tueur pressenti est tué par ses commanditaires tueurs, après une tuerie pour eux réussie. Vous suivez ? Ce n'est rien encore : son téléphone mobile, parce qu'il est « japonais dernier cri », résiste au looping du cadavre et est « récupéré » parce qu'il peut servir (vieux réflexe soviétique).
L'appel qui suit, pour une nouvelle mission, aboutit donc aux oreilles d'une bande de jeunes à eux tout seuls. Ils n'existent que pour eux-mêmes, le reste du monde n'étant créé que pour leur satisfaction (vieil héritage 68 décliné en moi-je-personnellement des ex-jeunes, bobos arrivés, dans nos médias). Marina, enceinte de son Tioma, ne sait si elle l'aime mais elle ne peut ni le lui dire ni se passer de lui. Le Tioma en question ne sait pas trop ce que veut dire d'être bientôt père et noie ses échecs divers dans les drogues et les autres filles qui se présentent à lui. Deux comparses complètent la bande, Coréenne Kho qui tient la chandelle et Anton, hacker friqué qui obtient tout sur les claviers.
Le décor est planté, aussi improbable que la vie à New-York avant la reprise en main. La tuerie va-t-elle se boucler ? Le scénario est aussi psychédélique que les descriptions de couchers de soleil : « Encore éclatant, scintillant de son feu inconstant et insistant qui transparaissait à travers son propre contour oscillant, séparé du reste de l'espace pourtant proche par la barrière noire d'un nuage, Hélios s'accroupit sur l'horizon, entouré de toute une végétation céleste incandescente dont les clairières laissaient entrevoir des amas de menues pierres précieuses, dessinées avec une précision scientifique, qui tombaient en pluie vers le néant. Une large arabesque... (etc., etc.) » p. 222. Vous voyez le style.


Serguei Bolmat, Les enfants de Saint-Pétersbourg


Mais ne vous arrêtez pas à lui, le roman est ironique, déjanté, rempli des tics obligatoires du « moderne » vu par un Russe moyen : muscles, joints, fringues, sexe, alcool, portable et pistolet. Sans ces accessoires, l'homme comme la femme est tout nu dans la jungle soviéto-urbaine revue Poutine. Les jeunes femmes ne songent qu'à coucher et les jeunes hommes qu'à tuer, pour arriver. Les seules « affaires » qui marchent sont celles que l'on pique à d'autres, l'imbécile restant bien sûr celui qui travaille pour de vrai. Le labeur a été tellement glorifié par l'ex-URSS que les jeunes Russes le rejettent en bloc, idéologie et principal.
L'attachant est la jeunesse : paumée mais pragmatique, immorale mais bien vivante. Voici la Russie 2000, sans droit hors celui du plus fort. Mais rassurez-vous, l'auteur n'est pas yankee et le vieux sentimentalisme russe ressurgit de lui-même sous sa plume, pour le happy end de rigueur dans les pays élevés au lait dusocialisme... Même imitant les imitations, la Russie reste la Russie.
Sergueï Bolmat, Les enfants de Saint-Pétersbourg, Robert Laffont Pavillons 2003, 302 pages, ¤20.43
Share this:
Sur le même thème
Pavlik et Natacha Schagall, A la nuit succède le jourDans "Livres"
KievDans "Ukraine"
Monastère de SanahinDans "Arménie"




Serguei Bolmat, Les enfants de Saint-Pétersbourg

Serguei Bolmat, Les enfants de Saint-Pétersbourg

Peintre et décorateur de cinéma né en 1960 à Saint-Pétersbourg, Sergueï Bolmat s’est mis à écrire, des scénarios d’abord et puis deux romans. Les enfants de Saint-Pétersbourg est son deuxième, paru...

via : argoul.com




Tags : Serguei Bolmat, Les enfants de Saint-Pétersbourg, Catégories : Livres, Russie | Tags: affaires, alcool, apparatchiks, bande, bobos, cinéma, coucher de soleil, déjanté, drogues, droit, enceinte, filles, force, fric, fringues, hacker, happy end, idéologie, imitations, immorale, jeunes, jeunesse, joints, jungle, labeur, loi du plus fort, mafia, mai 68, mission, moderne, muscles, ordre, père, pistolet, poutine, racket, retard, russie, scénarios, sentimentalisme, sexe
​ 4 | 1 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.82.52.91) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 23 février 2015 11:04

Sens de l'écologie

Sens de l’écologie
Sens de l’écologie

 


Sens de l'écologie
Publié le 22 janvier 2015 par argoul




Commençons cette année toute neuve par un regard plus élevé que celui que nous gardons d'habitude sur l'actualité. Le lever des Pléiades dans la nuit du ciel fin novembre, est fêté dans les îles de Polynésie par Matarii. Cet instant de communion cosmique rappelle que les humains font partie du grand cycle de la vie. Les sept étoiles de la constellation, visibles à l'½il nu, font frissonner les gens, pris d'une ferveur religieuse devant l'incommensurable infini qui s'emboite comme des poupées russes. L'harmonie de l'homme et de la nature est particulièrement importante dans ces univers fermés que sont les îles. Telle est peut-être la véritable « écologie », ce savoir (logos) des interactions avec sa propre maison (oikos).



Sens de l’écologie



L'ethnologue Maurice Leenhardt a montré chez les Canaques que le corps n'est pas le siège autonome d'un ego comme le vit la modernité occidentale ('Do Kamo', Gallimard 1947). Le corps individuel n'est pas autonome mais une parcelle de l'univers dans lequel il reste immergé. Son existence est tout entière entrelacée aux arbres, aux fruits, aux plantes ; ses pulsations sont celles du végétal, joyeux quand vient la pluie, la chair caressée ou hérissée par le vent, poussé d'amour par les hormones à la saison d'abondance. Les mêmes mots sont utilisés pour l'écorce et pour la peau, pour la pulpe des fruits et pour les muscles de l'homme, pour l'aubier de l'arbre et pour les os du squelette. Le corps est une forme végétale originale, sans frontière véritable entre les deux domaines du végétal et de l'humain, de la chair et de l'esprit. La genèse polynésienne fait d'ailleurs naître l'arbre à pain d'un homme : le tronc est son corps, les branches représentant ses membres, les feuilles ses mains agitées, les fruits symbolisent la tête et le c½ur du fruit, la pulpe même, est la langue.
Cette écologie extrême est réellement « pré-moderne ». Point de 'cogito ergo sum' cartésien, point de 'maître et possesseur de la nature' chez l'humain. Nul ne pense tout seul parce qu'il n'y a pas de « je ». Le corps n'est pas le réceptacle d'une étincelle divine mais perçu comme un fruit de la nature, une excroissance bourgeonnante du vivant. L'enfant est une jeune pousse tendre aux bras « comme de l'eau », avant d'acquérir substance et force par l'assimilation des végétaux, pour devenir « ligneux et dur » comme le bois à la fin de l'adolescence. La chair est l'intime du monde, aucune frontière symbolique entre elle et lui. Chaque Canaque sait de quel arbre de l'ensemble est issu chacun de ses ancêtres. L'arbre dans sa forêt symbolise l'appartenance de l'homme au groupe, enraciné dans la terre de ses aïeux, avec sa place propre au soleil, parmi ses frères. Chaque enfant qui naît voit se planter un arbre, nourri du cordon ombilical enfoui sous la pousse. La plante s'affirme et grandit tout comme le rejeton d'homme.
Point de « personne » en Mélanésie traditionnelle, le corps n'est qu'un pont transitoire lié à l'univers végétal et maillon entre les vivants et les morts. Pas de survie d'une « âme » individuelle, mais l'accès à une autre forme d'existence recyclée dans le grand tout : dans la cosmologie, le défunt peut prendre la place d'un arbre, d'un animal, d'un esprit. De son vivant, chaque humain n'existe que dans ses relations aux autres, aux arbres, aux plantes, aux bêtes, aux autres humains ; seul, il dépérit et meurt car s'il « est », il n'« existe » pas.
D'où l'importance du cosmos et des saisons, des rituels de récolte et de préparation de la nourriture, l'aspect toujours communautaire des actions vitales, la révérence religieuse envers le cosmos. Le pré-moderne s'ancre dans la Tradition.




Sens de l’écologie






Peut-être est-ce cela qui nous manque, en Occident machinisé ? Peut-être est-ce pour cela que la jeunesse se détourne des biens matériels et du sexe étalés comme marchandise, entre frime et fric, dans les médias complaisants ? Peut-être est-ce pour cela que certains vont faire leur djihad SOLITAIRE au prix du reniement de leur humanité quand ils égorgent leurs semblables – tandis que d'autres, éc½urés des fariboles politiciennes et les privilèges des blablateurs, s'apprêtent en cohorte massive à voter pour la Blonde autoritaire, celle qui régresse en Tradition reconstruite, mais qui donne un vague sens à ce monde qui va sans but ?
Les maladresses gauchisto-hippies des écolos français, coincés entre fonctionnariat confortable et retour au moyen-âge, ne font pas rêver : le lever des Pléiades, si.
L'avenir proposé par les Verts est trop proche de celui du SDF (consommer très peu, uniquement du local, sans jamais se chauffer ni créer d'empreinte carbone) pour que l'écologie décolle jamais. La véritable écologie est la conscience que l'on a d'être un maillon d'une chaîne et non pas maître – cette vanité si française de dire aux autres ce qu'ils doivent faire sous prétexte de détenir une fois pour toutes la Vérité.
Share this:
Sur le même thème
Tous pêcheurs à TahitiDans "Polynésie"
Santé tahitienneDans "Polynésie"
Ni eau, ni salade, ni moni à TahitiDans "Polynésie"





Sens de l'écologie

Sens de l'écologie

Commençons cette année toute neuve par un regard plus élevé que celui que nous gardons d'habitude sur l’actualité. Le lever des Pléiades dans la nuit du ciel fin novembre, est fêté dans les îles de...

via : argoul.com








Commençons cette année toute neuve par un regard plus élevé que celui que nous gardons d'habitude sur l'actualité. Le lever des Pléiades dans la nuit du ciel fin novembre, est fêté dans les îles de...




Tags : Sens de l’écologie, Catégories : Polynésie, Religions | Tags: aïeux, adolescence, amour, appartenance, arbre, arbre à pain, avenir, âme, écologie, écolos français, écorce, îles, bêtes, biens matériels, blonde autoritaire, canaques, cartésien, chair, communautaire, constellation, corps, cosmos, djihad, ego, empreinte carbone, enfant, enraciné, esprit, ferveur, ferveur religieuse, forêt, frères, frime et fric, fruit de la nature, grand cycle, grand tout, groupe, harmonie, homme, hormones, humain, humanité, je, jeunesse, maître et possesseur de la nature, machinisé, maillon, marchandises, matarii, maurice leenhardt, médias, mélanésie, muscles, nature, occident, peau, personne, plante, plantes, pléiades, polynésie, pulpe, recyclée, relations aux autres, rituels, saisons, sdf, sens, sept étoiles, seul, sexe, terre, tincelle divine, tradition, univers, vanité, végétal, vérité, verts, vie, vivant
​ 3 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.82.52.91) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 23 février 2015 14:08

Design by lequipe-skyrock - Choisir cet habillage

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (2 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
    • Yax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • kwest
    • Zipalo
    • oMIXo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • Belgique (français)
    • Site mobile